VISAGE DE LA NEIGE

(POÈMES POUR UN NOUVEAU-NÉ)


poèmes de Thierry Cazals


première édition : L’Épi de seigle, 2005

deuxième édition (augmentée) : Éclats d’Encre, 2010


troisième édition (revue et augmentée) : Pippa, 2019

106 pages, 15 euros




Celui qui a ce visage de la neige est un nourrisson. Son père le poète l’apprivoise. Le découvre. Comme tout papa. Seulement lui, il l’écrit. Et l’exercice est difficile. Et réussi. On avance dans ce livre avec beaucoup de silence. De tendresse. Les mots nous renvoient à notre propre expérience, découverte de la paternité… c’est juste. C’est limpide. Plein de respect, d’étonnement. Avec le poète, on essaie de comprendre qui est là ? dans ce petit corps tout neuf…

Un livre à offrir à tous les nouveaux parents et aux anciens bien sûr.

(Patrick Joquel)



L’émotion d’un père pour son tout jeune bébé, l’expérience de la paternité, Thierry Cazals fixe dans le grain du poème tout ce qui fait l’éveil du bébé au monde. Tout ceci est transmis dans une écriture parfaite… C’est beau, pur, serein, rare !

(Odile Bonneel, revue Inter-CDI)



Un jeune père de famille livre ses sentiments en poésie. Les mots s’enlacent. Émotions, tendresse, légèreté, doutes… Thierry Cazals couche sur le papier ses peurs, ses joies devant la découverte de son enfant. Un recueil intime, parfois bouleversant, qu’on ne se lasse pas de lire et de relire.

(Revue PsychoEnfants)



Il y a, en fin de compte, très peu de textes où un père évoque la naissance de son enfant. Thierry Cazals répare cette lacune, ou ce vide, avec son dernier livre.

Depuis l’instant où le bébé a quitté le ventre de sa mère, son père n’a cessé de l’observer et de noter ses cheveux luisants, son visage de totem, son corps de grenouille et la jungle transparente de son âme…

Chaque jour, chaque nuit, Thierry Cazals se penche sur ce nouveau-né et en observe les métamorphoses dont il ne cesse de s’émerveiller, et nous avec !

(Jean Chalon, Le Figaro)



Le recueil célèbre — car il s’agit bien de célébration — l’enfant et la vie qui se révèle à travers lui. (…)  À travers les yeux insatiables d’un simple nourrisson naît et renaît aussi le monde à la fois offert à l’enfant — car ce sont aussi textes d’offrandes — et à la redécouverte du regard adulte.

Le regard du nouveau-né est nativus, naïf au sens philosophique du terme, qui possède encore cette fluidité d’être que recherchent ensuite à tant d’effort initiations et sagesses. (…)

La réussite du texte est là, à cet instant où le lecteur sent lui aussi glisser sous son visage son propre visage d’enfance et plus loin encore celui, anonyme et partagé de toute vie. Comme blason d’une humanité réconciliée.

(Claude Ber, revue Ici et Là)